La première demi-journée du Forum National sur l’Énergie Solaire (FNES) 2025 à Djibouti a marqué un véritable tournant pour le secteur des énergies renouvelables dans la région. Cet événement, organisé sous le leadership du Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (@djib_mern), avec l’appui du PNUD Djibouti, de l’UNEP et du Joint SDG Fund, a rassemblé décideurs, chercheurs, entreprises innovantes et partenaires internationaux pour échanger, construire et dynamiser la transition énergétique du pays.
Une impulsion nationale forte
Dès les premières présentations, le ministre de l’Énergie, Yonis Ali Guedi, a affiché une vision claire : propulser Djibouti vers une économie décarbonée et autonome, résolument tournée vers la prospérité partagée. Ce forum s’est imposé comme un espace de dialogue inédit entre institutions publiques et opérateurs privés, favorisant la synergie indispensable à l’essor du solaire. L’appel lancé aux banques nationales pour la mise en place d’un “crédit vert” dédié illustre cette volonté de mobilisation collective autour de l’énergie solaire.
Ateliers et innovations : place aux solutions concrètes
Au Djibouti Palace Kempinski, les stands des entreprises et start-ups locales ont rivalisé d’ingéniosité, exposant des solutions adaptées au climat et aux besoins du pays. Les ateliers thématiques ont approfondi des questions essentielles pour la filière : normalisation des équipements, modèles économiques viables, financements innovants, et régulation adaptée à l’autoconsommation. Djibouti s’affiche en locomotive régionale, engagée dans la mise en œuvre de sa Vision 2035 et du Programme national de transition énergétique.
Ambitions affichées : grands projets et formation
Le Ministre a mis en avant plusieurs projets phares, notamment la centrale solaire du Grand Bara (25 MW avec stockage), la généralisation des mini-centrales solaires pour l’électrification rurale, et la création d’un Centre de recherche sur les technologies solaires (STAR-C) pour former une nouvelle génération d’ingénieurs locaux. La stratégie ne se limite pas à la production électrique : elle intègre la formation et l’innovation pour installer durablement le savoir-faire djiboutien.
Soutien international : la dynamique enclenchée
Les partenaires des Nations Unies ont salué “l’exemplarité” du gouvernement djiboutien, soulignant le potentiel du pays pour devenir un véritable hub régional du solaire. L’accès à une énergie propre et abordable promet aussi des retombées sociales majeures : baisse des coûts pour les ménages, nouveaux emplois, lutte contre la précarité énergétique et résilience face aux défis climatiques.
Un écosystème favorable à l’investissement
Pour concrétiser ces ambitions, la question du cadre réglementaire et des perspectives d’investissement a été centrale. Djibouti offre un ensoleillement exceptionnel (jusqu’à 6,5 kWh/m²/jour), une position géographique stratégique et un réel engagement gouvernemental. Les dernières réformes facilitent l’accès aux marchés et encouragent les partenariats public-privé : réduction des contraintes administratives, fiscalité attractive, infrastructures en développement et sécurité des transactions énergétiques.
Opportunité pour la diaspora djiboutienne
La diaspora djiboutienne représente une force essentielle pour accélérer la transition énergétique du pays. Rejoindre l’élan solaire initié à Djibouti, c’est participer à une transformation majeure et bénéficier d’avantages stratégiques :
- Investir dans le solaire permet d’accéder à des marchés en pleine expansion, en profitant de dispositifs incitatifs comme les « crédits verts », exonérations fiscales et subventions gouvernementales.
- Les porteurs de projets bénéficient d’un accompagnement personnalisé : support institutionnel, sécurisation des capitaux, accès privilégié aux appels d’offres nationaux et possibilité de partenariat avec des acteurs locaux innovants.
- La diaspora joue un rôle moteur dans le transfert de technologies, la formation et la création de réseaux entreprenants. Elle peut s’impliquer dans la construction de mini-centrales, le développement d’activités de maintenance, ou encore le financement participatif de nouvelles installations.
- S’engager dans le solaire à Djibouti, c’est aussi garantir un impact positif durable, générer des recettes locales et renforcer les liens avec le territoire d’origine.
Comment profiter de cette opportunité ?
Pour investir dans le solaire à Djibouti, plusieurs options s’offrent aux membres de la diaspora :
- Création d’entreprise ou co-entreprise avec des start-ups locales actives dans le secteur.
- Financement ou participation dans les projets structurants tels que la centrale de Grand Bara ou l’électrification rurale.
- Contribution au développement de filières innovantes (recherche, maintenance, installation, conseil).
- Engagement dans le mentorat et la formation des jeunes ingénieurs et techniciens.
Le gouvernement djiboutien et ses partenaires internationaux ouvrent largement la porte à la diaspora, invitée à devenir acteur majeur du changement et à bénéficier pleinement des opportunités économiques et sociales générées par la révolution solaire.
Conclusion
Le FNES 2025 a prouvé que Djibouti possède la vision, les compétences et la volonté de s’imposer comme un leader solaire africain. Cet événement a tracé la feuille de route vers une croissance verte, inclusive et innovante. Il ne tient qu’aux entrepreneurs, investisseurs et membres de la diaspora de saisir cette chance unique pour s’engager dans la construction de l’avenir énergétique de Djibouti. L’énergie solaire n’est plus une option : elle est désormais au cœur de la stratégie nationale et un tremplin exceptionnel vers la prospérité partagée.
