Le ministre de l’Intérieur, Said Nouh Hassan, a annoncé une mesure stricte concernant les étrangers en situation irrégulière sur le territoire national. Dans un délai d’un mois, ces derniers devront quitter volontairement le pays. Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux visant à lutter contre l’immigration clandestine et à garantir la sécurité et l’ordre public.
Le problème de l’immigration irrégulière à Djibouti
Djibouti est un pays de transit majeur pour de nombreux migrants en provenance de la Corne de l’Afrique, cherchant à rejoindre d’autres destinations, notamment la péninsule arabique. Cette situation pose plusieurs défis :
- Pression sur les infrastructures et les services sociaux : La présence d’un grand nombre de migrants en situation irrégulière surcharge les hôpitaux, les écoles et les services publics.
- Problèmes de sécurité : L’immigration incontrôlée peut être un facteur de criminalité et d’activités illégales, notamment le trafic d’êtres humains.
- Conflits sociaux : La cohabitation entre la population locale et les migrants peut entraîner des tensions sociales et économiques.
Contexte et justification de la mesure
Comme tout autre pays, l’immigration irrégulière est un défi majeur pour Djibouti. Le gouvernement justifie cette décision par la nécessité d’assurer :
- Le respect des lois en vigueur sur le territoire national.
- La sécurité publique et la stabilité nationale.
- Une meilleure gestion des flux migratoires pour éviter les tensions sociales et économiques.
Déroulement de l’application de la mesure
Après le délai d’un mois :
- Les forces de sécurité seront mobilisées pour effectuer des opérations de contrôle et d’interpellation.
- Les étrangers en situation irrégulière seront reconduits aux frontières.
- Toute tentative d’obstruction à ces mesures sera passible de sanctions judiciaires.
Impact sur la sécurité et la stabilité nationale
Cette mesure vise principalement à restaurer l’ordre et la stabilité en :
- Réduisant la criminalité : Un meilleur contrôle des frontières limite l’infiltration de réseaux criminels exploitant les migrants.
- Diminuant les risques sanitaires : L’immigration incontrôlée peut favoriser la propagation de maladies en raison du manque d’accès aux soins pour certains migrants.
- Préservant les ressources nationales : En réduisant la pression sur les infrastructures publiques, le gouvernement peut mieux allouer les ressources aux citoyens et aux résidents légaux.
Sanctions et interdictions
Le gouvernement met en garde contre toute initiative personnelle visant à expulser des étrangers. Toute agression, harcèlement ou violence à leur encontre sera poursuivi pénalement. De plus :
- Seules les forces de l’ordre sont autorisées à mettre en œuvre ces expulsions.
- Toute entrave aux directives édictées par l’État sera sanctionnée.
Conséquences sociales et économiques
Cette mesure pourrait avoir des impacts significatifs :
- Sur le plan économique : Certains secteurs employant une main-d’œuvre étrangère irrégulière pourraient subir des pénuries de travailleurs.
- Sur le plan social : Des tensions pourraient émerger entre la population locale et les communautés migrantes.
Cette décision marque un tournant essentiel dans la politique migratoire de Djibouti. En renforçant la sécurité et en rétablissant l’ordre, elle contribue à la stabilité du pays et à la protection de ses citoyens. En réduisant la pression sur les infrastructures publiques et en maîtrisant les flux migratoires, le gouvernement favorise une meilleure répartition des ressources et garantit un environnement plus sûr. Bien que cette mesure puisse soulever des préoccupations, elle demeure une action nécessaire pour préserver la souveraineté nationale et assurer un avenir plus stable pour la population djiboutienne.






